Dans ta simplicité et ton amour de la nature, tu as semé des trésors dans nos cœurs. Tu nous as transmis ton goût de la contemplation. Contemplation de la nature que tu n’as jamais cessé d’admirer, mais pour certains aussi la contemplation du Divin. Oui Thérèse, j’aimais prier près de toi. Lorsque mon Antoine a subi une deuxième transplantation de greffe du foie, je n’ai pensé qu’à toi pour passer les longues heures d’angoisse pendant l’intervention. Quand je suis arrivée chez toi tremblante et désemparée, tu as plongé tes yeux bleus dans les miens et tu m’as dit avec assurance et fermeté « il ne faut pas avoir peur ». Nous avons prié ensemble. Ta petite voix douce qui murmurait les paroles des psaumes m’apaisait comme une source rafraîchissante dans la tourmente.

Sylvie