Rabbi Nahaman invitait ses disciples à aller dans la forêt la nuit, à écouter les herbes, le bruit du vent dans les peupliers, les loups qui hurlent à la lune… J’aime ce retour à soi dans l’esseulement, où l’on découvre l’infini qu’il y a en soi et notre petitesse dans l’infini du monde. A ce moment-là, un dialogue se joue avec l’infini de la nature et avec l’infini du ‘peut-être’ de Dieu.
Marc-Alain Ouaknin
Les yeux fixés au ciel, je rencontre l'infini, hors de moi et en moi...